
Cette semaine, je vous conseille une nouvelle recette autour du pain : ma lubie du moment il faut croire ! A l’approche de l’été et des beaux jours, les envies méditerranéennes et italiennes font leur grand retour. Cette recette de focaccia à l’origan est vraiment savoureuse. Elle est réalisable par tout le monde et ne demande pas de matériel sophistiqué – la bonne huile de coude – puisqu’elle ne nécessite pas de pétrissage.
Elle fera son petit effet à l’apéritif nature ou avec un peu de tapenade d’olives noires, ou encore pour un barbecue accompagné d’un tian aux légumes. Avec Monsieur, nous l’avons dégustée nature, puis le lendemain – en haut d’une montagne 🙂 – en sandwichs garnis de jambon cru, de tomates, de mozzarella et de roquette : un délice !
Cette belle recette – à peine modifiée par mes soins – est celle d’une vraie Italienne, Edda, du blog Un déjeuner de soleil.

La dégustation ?
Cette focaccia est croustillante dehors et moelleux dedans ! En fait tout dépend de l’épaisseur donné à la pâte, en fonction on aura une proportion mie-croûte différente. Si l’on préfère la mie, il faut moins étaler la pâte que comme décrit dans la recette.
Focaccia à l’origan, sans pétrissage {vegan}
Préparation
Moyenne
Cuisson
20 min
Repos
2h00 (1ère pousse de la pâte) + 30 min (2ème pousse) + 10 min
Quantité
28 cm par 36 cm environ
Ingrédients
La pâte à focaccia
500 gr de farine de gruau (riche en gluten)
360 ml d’eau à température ambiante (environ 20-25°C)
12 gr de levure fraîche de boulanger ou 6 gr de levure sèche
10 gr de sel + sel pour les finitions
5 c. à s. d’huile d’olive vierge extra
Les finitions
2 c. à s. d’eau
3 c. à s. huile d’olive
sel de Maldon (ou gros sel non raffiné)
origan, zaatar, herbes de Provence, thym et romarin, etc.
Procédé
La pâte à focaccia
1 – Dans un petit saladier, mélanger l’eau et la levure. Bien mélanger pour dissoudre la levure dans l’eau. Laisser reposer pendant 10 minutes à l’abri des courants d’air (un four éteint par exemple ou sous un torchon.
2 – Dans la cuve d’un robot pâtissier (avec le crochet) ou dans un saladier (avec une cuillère en bois), verser la farine et le sel, et mélanger. Ajouter 1 c. à soupe d’huile d’olive, puis tout le contenu du petit saladier petit à petit, tout en mélangeant. Lorsque le liquide est incorporé, continuer de mélanger suffisamment pour que la pâte soit homogène. En revanche, il est inutile de pétrir la pâte : autrement dit, celle-ci ne sera ni lisse, ni souple.
Dans le bol du robot, on ne met pas le sel (et le sucre) au contact de la levure de boulanger. La pâte ne pousserait pas puisque le sel tue les micro-organismes contenus dans la levure et qui ont pour mission de faire gonfler la pâte sous l'effet de la chaleur et de l'humidité. Aussi, l'eau doit être ni trop chaude, ni trop froide, mais à température ambiante.
3 – Badigeonner la surface de la pâte avec 2 c. à soupe d’huile d’olive (ainsi la pâte ne croute pas) et le couvrir d’un torchon bien humide. Mettre la pâte à lever pendant 2 heures à l’abri des courants d’air.
J'ai mis ma pâte à pousser dans la salle de bain fermée, tout près du lavabo remplie d'eau très chaude et bien protégée du torchon humide. On peut aussi mettre à monter la pâte sur un radiateur chaud mais pas brulant, en installant un plaid épais dans lequel on dépose le saladier dessus, ou encore dans le four éteint chauffé par un petit saladier rempli d'eau très chaude.
Le dégazage et le façonnage
4 – Lorsque la pâte a doublé de volume, badigeonner une plaque d’environ 28 par 36 cm avec 2 c. à s. d’huile d’olive. Transvaser la pâte levée directement sur la plaque. Avec les mains huilées, étirer délicatement la pâte afin qu’elle recouvre quasiment toute la plaque (sans trop insister non plus). Huiler à nouveau la pâte qui doit être bien badigeonnée d’huile afin qu’elle ne se dessèche pas. Laisser pousser/lever à nouveau dans une pièce chaude à l’abri de l’air pendant 30 minutes.
Mieux vaut passer ses mains un peu de dessous de la pâte pour l'étirer sans trop l’écraser. On souhaite garder l'air qui s'y est incorporé.
5 – Étirer à nouveau la pâte en une épaisseur uniforme et afin qu’elle recouvre toute la surface de la plaque. Avec les doigts, réaliser de gros trous pour lui donner l’aspect d’une focaccia. Laisser lever la pâte encore 10 minutes, dans une pièce chaude à l’abri de l’air.

Les finitions
6 – Préchauffer le four à 220°C (convection naturelle)
7 – Dans un bol, mélanger 3 c. à soupe d’eau et 2 c. à soupe d’huile d’olive. Lorsque les 10 minutes se sont écoulées, badigeonner la pâte au pinceau avec les 2/3 de ce mélange. Parsemer le dessus de la focaccia crue un peu d’origan, de zaatar (ou autres herbes) et de sel de Maldon.
8 – Enfourner la focaccia pour 20 minutes de cuisson, jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée. A la sortie du four, la badigeonner du reste de mélanger eau-huile. Réserver à température ambiante sur une grille. Lorsque la focaccia est tiède/refroidi, la découper et servir !

Coup de fouet
- elle est encore très bonne le lendemain (ou après congélation), même si elle perd de ses caractéristiques, notamment le contraste croustillant dehors et moelleux dedans.
- coupées en deux dans l’épaisseur, la focaccia est délicieuse pour réaliser des sandwichs.
- et pour d’autres recettes de pains sur le blog, c’est ici – pains.
- besoin d’aide sur un terme de pâtisserie c’est ici-vocabulaire ou sur le matériel c’est ici-matériel.